
Le Ministre des Postes et Télécommunications trace la voie de 2025 au PATNUC tout en faisait le bilan de 2024.
Le gouvernement, sous l’impulsion du Chef de l’État, S.E. Paul BIYA, poursuit une vision stratégique ambitieuse visant à faire de l’économie numérique, au cœur de la croissance et de la compétitivité des Nations, un secteur majeur pour l’atteinte des objectifs de la SND30 et de l’émergence de notre pays à l’horizon 2035. Et pour ce faire, la transformation numérique de la société camerounaise est impérative.
Le PATNUC représente aujourd’hui une étape prioritaire dans la matérialisation du processus de transformation numérique du Cameroun. Il cible particulièrement le secteur agropastoral qui est hautement stratégique pour notre pays. Il s’agit ainsi, à travers notre action, de contribuer à relever les principaux défis liés au développement de notre pays grâce à l’apport des TIC.
Nous nous réjouissons d’ores et déjà que l’évaluation faite des premières années de mise en œuvre du PATNUC relève plusieurs réalisations fort appréciables, avec une accélération au cours de l’année 2024. C’est dire que nous devons poursuivre nos efforts afin que la PATNUC atteigne sa vitesse de croisière.
L’exercice 2025 intervient après une mission de supervision conjointe effectuée par la Banque Mondiale et le gouvernement du 7 au 11 octobre 2024, qui a apporté son appui technique à l’élaboration du budget du PATNUC. Cette mission a formulé des recommandations qui ont été intégrées par l’Unité de gestion du projet.
Ces recommandations concernent le respect du seuil minimum de l’allocation budgétaire inscrite dans le mémoire des dépenses 2024, de l’alignement aux répartitions financières arrêtées par composante, de la nomenclature par catégorie financière décrite dans l’Accord de financement, de la priorisation des activités consignées dans le « Performance Base Condition » et, enfin, de la poursuite des diverses études qui ciblent la mise en œuvre des stratégies, des politiques publiques et des réglementations favorables à l’inclusion et à la transformation numériques.
Et dans le cadre de l’exécution des activités de l’année 2024, il est difficile de ne pas mentionner la réalisation de certaines activités phare du projet.
Nous citerons entre autres à cet effet :
- l’organisation de la 1ere édition l’«Agritech Innovation Challenge », en vue de la sélection des starts ups qui proposent des meilleures solutions agricoles numériques et le démarrage des activités de subventions des agriculteurs, à travers la plateforme E-voucher ;
- L’adoption de la loi sur la protection des données à caractère personnel et la promulgation de cette loi par le chef de l’État, la réalisation des plusieurs études visant à renforcer notre cadre institutionnel et légal, le développement des plateformes pour la gestion des épidémies animales, la dématérialisation des procédures administratives dans le secteur agro-pastoral parmi tant d’autres ;
- le développement des plateformes pour la gestion des épidémies animales, la dématérialisation des procédures administrative dans le secteur agro-pastoral.
2025 est une année charnière pour le PATNUC car elle marque théoriquement la mi-parcours du projet. En 2025, le PATNUC a prévu un budget de plus de 21 milliards, dont 15 milliards sont principalement consacrés à la connectivité numérique des zones rurales. L’extension de la large bande aux localités rurales et commercialement non-viables de notre pays est fondamentale pour le développement de l’économie numérique et de l’inclusion numérique. Le PATNUC se concentre également en 2025, sur la fourniture d’un accès gratuit à l’internet dans nos aéroports internationaux et nationaux, conformément aux pratiques internationales. Le PATNUC se concentrera également sur la connectivité au dernier kilomètre dans les hôpitaux, les écoles, les Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD), les universités, les centres d’enregistrement d’état civil et certains centres d’identifications nationaux.
Par ailleurs, une attention particulière sera portée à la connectivité du dernier kilomètre vers des infrastructures essentielles telles que les hôpitaux, les écoles, les collectivités territoriales décentralisées (CTD), les universités, les centres d’enregistrement de l’état civil et certains centres d’identification nationale. La transformation numérique de la société camerounaise que le Chef de l’Etat appelle de tous ses vœux doit devenir une réalité au Cameroun.