Mission du PATNUC
L’inclusion numérique et l’utilisation des solutions agricoles numériques par des petits exploitants agricoles, acteurs des chaînes de valeur cibles fixent l’objectif phare. Le PATNUC entend se déployer dans un certain nombre de missions spécifiques.
Par ailleurs, le projet se concentre sur la stimulation du marché local en facilitant l’accès à internet et l’utilisation intégrative des TIC dans le tissu économique du pays. Le PATNUC incarne ainsi l’approche de la transformation numérique tout en ciblant un secteur agropastoral hautement stratégique pour le Cameroun.
Cinq chantiers majeurs construisent le squelette du PATNUC:
Le premier concerne la mise en œuvre de nouveaux cadres institutionnels, juridiques et réglementaires. Ils sont invités à être propices à la croissance du secteur numérique et au renforcement de la confiance digitale.
Le deuxième théâtre des opérations porte sur le déploiement des infrastructures d’accès numérique dans les localités les moins desservies au Cameroun.
Le troisième centre d’intérêt est la création des plateformes numériques et l’acquisition des équipements pertinents et favorables à un développement sécurisé et résilient des services numériques dans le pays.
Le renforcement des capacités fonde le quatrième pilier d’intervention du PATUNC. En effet, l’amélioration des compétences numériques des citoyens l’interpelle.
Le cinquième et dernier axe de travail, et non des moindres, est la promotion du développement des applications et des services numériques. C’est à l’effet d’accroître la portée et l’utilisation des services numériques de manière à stimuler l’emploi et l’entrepreneuriat au Cameroun.
Projet d’accélération de la transformation numérique au Cameroun (PATNUC)
Inclusion numérique et exploitation des solutions agricoles digitales
Nos Priorités
Mot du Coordonnateur !

Une forte interpellation du Président de la République parle à la nation. En effet, l’économie numérique est un accélérateur de croissance. « Nous devons pouvoir », du point de vue présidentiel depuis 2015, « en tirer avantage pleinement. Le gouvernement, dans son organisation, accordera à ce secteur toute l’attention méritée ». C’est ici qu’intervient le Projet d’accélération de la transformation numérique au Cameroun.
Le PATNUC affiche plus qu’une opportunité. C’est une administration de mission rattachée au ministère des Postes et Télécommunications. Le champ d’application de ses solutions numériques innovantes est le ministère de l’Agriculture et le Développement rural, MINADER, et celui en charge de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, MINEPIA. Les attentes des pouvoirs publics, en lien avec sa tutelle, le MINPOSTEL, sont considérables. Elles sont consignées dans Stratégie nationale de développement, SND-30. Les engagements décennaux du gouvernement en matière de numérique appellent à apporter une contribution significative au double défi de l’industrialisation accélérée et transformatrice de l’économie nationale. En même temps, ladite économie demande d’être insérée « dans la dynamique des technologies de l’information et de la communication. L’enjeu dans ce domaine est la neutralisation de la fracture numérique. Pour relever ce défi, il s’avère indispensable de promouvoir des actions et des partenariats stratégiques entre l’État et les grands opérateurs privés nationaux et internationaux.
Le PATNUC affiche plus qu’une opportunité. C’est une administration de mission rattachée au ministère des Postes et Télécommunications. Le champ d’application de ses solutions numériques innovantes est le ministère de l’Agriculture et le Développement rural, MINADER, et celui en charge de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, MINEPIA. Les attentes des pouvoirs publics, en lien avec sa tutelle, le MINPOSTEL, sont considérables. Elles sont consignées dans Stratégie nationale de développement, SND-30. Les engagements décennaux du gouvernement en matière de numérique appellent à apporter une contribution significative au double défi de l’industrialisation accélérée et transformatrice de l’économie nationale. En même temps, ladite économie demande d’être insérée « dans la dynamique des technologies de l’information et de la communication. L’enjeu dans ce domaine est la neutralisation de la fracture numérique. Pour relever ce défi, il s’avère indispensable de promouvoir des actions et des partenariats stratégiques entre l’État et les grands opérateurs privés nationaux et internationaux.
Le PATNUC représente ainsi un produit et un outil au service des pouvoirs publics à l’effet d’organiser à la fois des sessions de rattrapage et des sauts qualitatifs dans l’inclusion numérique et le développement agricole. C’est la raison pour laquelle le PATNUC est un instrument d’accélération de la transformation numérique dans le pays. Les axes à couvrir sont précisés. Les activités tertiaires comme les technologies de l’information et de la communication restent sous-développées. Même si les revenus dans le secteur des TIC ont augmenté de manière sensible entre 2012 et 2015 avec une estimation de près de 600 milliards de francs CFA, le Cameroun continue de se classer derrière des pays de niveau comparable comme la Côte d’Ivoire et le Sénégal. La contribution des nations en question dans le produit intérieur brut, PIB, y est deux et même trois fois plus importante qu’au Cameroun. Il y a donc lieu de rattraper ces écarts financiers et même prendre la tête de telles contributions via une accélération pensée et mise en œuvre selon les règles de l’art. Internet à haut débit, un autre facteur accélérable, est un marché à approvisionner. Son sous-achalandage est une entrave au développement du secteur numérique. Le retard en question a des répercussions directes sur le classement mondial du Cameroun dans les dernières places de l’indice de préparation aux réseaux, soit 128è sur 160.
L’option d’accélération interpelle aussi les révisions juridiques et règlementaires. Des lois plus favorables à la mise en concurrence des opérateurs du secteur sont capables de les multiplier. La pluralité des opérateurs présente l’avantage de vulgariser l’accès à souhait au numérique en raison la chute des coûts liée à la libre compétition, de la colonisation des zones d’ombre au moyen des opérations de désenclavement digital et de l’amélioration de la qualité des prestations offertes.