
Le Projet d’accélération de la transformation numérique au Cameroun, PATNUC, attache du prix à la prévention et à la gestion des plaintes.
Les plaintes prennent divers visages. Elles désignent une préoccupation, un mécontentement, une revendication, un besoin d’information ou d’une aspiration relatifs au projet, à ses impacts, aux mesures correctives y afférentes.
Favoriser le dialogue et l’engagement des parties prenantes dans la mise en œuvre du projet est l’un des objectifs du mécanisme de prévention et de gestion des plaintes. Il est question de contribuer, de façon efficace, à réduire ou gérer les risques sociaux qui découleront de sa mise en œuvre. L’autre souci consiste à traiter, de manière juste et digne, les personnes affectées par le projet. Par ailleurs, il est important de faciliter l’insertion harmonieuse du projet dans son milieu d’accueil.
Les motifs des plaintes sont connus. La réinstallation involontaire, les actions de développement (attentes insatisfaites, sentiment de marginalisation des bénéficiaires, faible prise en compte de la dimension genre) en font partie. Il faut y ajouter les violences basées sur le genre, les exploitations et abus sexuels. Par ailleurs, les incidents en rapport avec les violences basées sur le genre ou conjugales liées à la présence des prestataires et de l’Unité de gestion du projet sont pris en compte.
Même les plaintes en relation avec les questions de gouvernance sont traitées : soupçons de corruption, délit d’initié, insatisfaction sur les procédures de recrutement ou d’attribution des prestations, lenteur administrative dans le traitement des dossiers, délais d’exécution et manœuvres d’intimidation diverses.
Les étapes de traitement des plaintes, délais compris, sont consignées dans le visuel suivant.